Antiquités et Restauration d’œuvres d’art – Eugénie Galeraud

Difficile de se douter qu’il existe, à Saint-Puy, sur la place de la Halle, un atelier aussi particulier que celui d’Eugénie Galeraud, spécialiste en antiquités et restauratrice d’œuvres d’art. Comment en est-elle arrivée là, à avoir une telle profession, et à la pratiquer à cet endroit précis ? C’est une longue histoire, qu’elle n’hésite pas à raconter avec un grand sourire.

 

Eugénie est passionnée de peinture depuis le plus jeune âge, et a eu la chance d’avoir des cours particuliers très jeune, auprès d’un professeur des Beaux-Arts. Petite, déjà, elle peignait et dessinait tout le temps. Les années ont passé, et elle a suivi un parcours classique entre littérature et arts plastiques, jusqu’à rencontrer, lors d’une intervention scolaire, une restauratrice de tableaux qui était venue présenter son métier. Ce fut le coup de foudre. Eugénie s’est aussitôt dit : « Voilà, c’est ça, c’est ce que je veux faire ».

 

« C’est un métier bien plus scientifique et technique qu’on ne le croit, » assure-t-elle. La conservation et la restauration d’œuvres anciennes sont bien deux tâches distinctes, et chaque œuvre est unique en son genre, chacune nécessite sa propre technique pour retrouver sa prime jeunesse. Chacune sera amenée à subir une série de tests pour évaluer le traitement adéquat, et c’est dans toute cette diversité de moyens, d’observations et de traitements qu’Eugénie a trouvé une façon d’exprimer son amour de l’Art.

 

Elle teste ce que l’on appelle communément la réversibilité des produits utilisés, ce qui permet en d’autres termes de retirer la restauration à laquelle elle a opéré sur une œuvre, sans en endommager l’originale ; ainsi, une restauration future pourra à son tour avoir lieu (puisse-t-elle avoir lieu le plus tard possible), et ainsi se déroule le fabuleux métier de la restauration d’œuvres d’art.

 

Après son coup de foudre pour la profession, Eugénie a suivi un cursus scolaire sur concours d’entrée qui lui permettrait de l’exercer. Elle a fait quatre années d’études à Paris dans une école consacrée à la restauration d’œuvres d’art ; formation où elle a notamment rencontré « un grand monsieur, qui est devenu en quelque sorte mon mécène. Il était expert, maître ébéniste. » Une rencontre qui marque sa vie et l’a conduite où elle est aujourd’hui. En effet, elle était arrivée dans le Gers en famille pendant son année de seconde, et a été amenée à y retourner après ses études sur l’impulsion de ce maître, qui le lui a chaudement recommandé. Pourquoi ? Car cela lui a donné l’opportunité de travailler sur des œuvres de particuliers, de collectionneurs et de grandes familles françaises installées là depuis des siècles. Le Gers, en région historique et rurale, n’en manque pas, et toutes ces familles, tous ces collectionneurs, possèdent un patrimoine très riche qu’ils souhaitent conserver au mieux.

 

Eugénie a d’abord eu un premier atelier à Vic-Fezensac, où elle est restée cinq ans, avant d’en trouver un deuxième à Saint-Puy, et enfin un troisième actuellement, niché lui en plein cœur du village, auquel on peut se rendre sur rendez-vous. Voilà aujourd’hui vingt-cinq ans qu’elle est installée et qu’elle fait ce métier avec le même enthousiasme qu’à ses débuts.

 

L’atelier d’Eugénie est couvert d’œuvres anciennes, restaurées, en cours de restauration, ou sur le point de l’être, du sol au plafond du premier étage. Certaines ont des dimensions colossales et impressionnent à la visite : comment ont-elles pu être installées là ? Un secret ingénieux qu’Eugénie explique grâce à l’équipement particulier dont bénéficie son local.

 

C’est un travail qui se développe surtout par le biais du bouche à oreille, et par une présence requise à quelques salons d’antiquaires. Eugénie, aussi passionnée qu’au premier jour, voit son travail comme extrêmement émouvant et passionnant. « Il y a des œuvres sur lesquelles on se sent très privilégiée de travailler », détaille-t-elle, en observant la diversité de tableaux présents sur ses murs avec un sourire et des étoiles dans les yeux.

 

Elle travaille essentiellement pour l’État, sur des collections privées et des monuments historiques, mais il y a aussi des chantiers à faire sur place, qui lui impliquent de se déplacer plusieurs semaines.

Catégorie

Expertise – Exposition

Adresse

12, place de la Halle

Contact

05 62 28 52 59
06 03 84 04 99
galeraudeugenie@aol.com

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Antiquités et Restauration d’œuvres d’art - Eugénie Galeraud

Difficile de se douter qu’il existe, à Saint-Puy, sur la place de la Halle, un atelier aussi particulier que celui d’Eugénie Galeraud, spécialiste en antiquités et restauratrice d’œuvres d’art. Comment en est-elle arrivée là, à avoir une telle profession, et à la pratiquer à cet endroit précis ? C’est une longue histoire, qu’elle n’hésite pas à raconter avec un grand sourire.

 

Eugénie est passionnée de peinture depuis le plus jeune âge, et a eu la chance d’avoir des cours particuliers très jeune, auprès d’un professeur des Beaux-Arts. Petite, déjà, elle peignait et dessinait tout le temps. Les années ont passé, et elle a suivi un parcours classique entre littérature et arts plastiques, jusqu’à rencontrer, lors d’une intervention scolaire, une restauratrice de tableaux qui était venue présenter son métier. Ce fut le coup de foudre. Eugénie s’est aussitôt dit : « Voilà, c’est ça, c’est ce que je veux faire ».

 

« C’est un métier bien plus scientifique et technique qu’on ne le croit, » assure-t-elle. La conservation et la restauration d’œuvres anciennes sont bien deux tâches distinctes, et chaque œuvre est unique en son genre, chacune nécessite sa propre technique pour retrouver sa prime jeunesse. Chacune sera amenée à subir une série de tests pour évaluer le traitement adéquat, et c’est dans toute cette diversité de moyens, d’observations et de traitements qu’Eugénie a trouvé une façon d’exprimer son amour de l’Art.

 

Elle teste ce que l’on appelle communément la réversibilité des produits utilisés, ce qui permet en d’autres termes de retirer la restauration à laquelle elle a opéré sur une œuvre, sans en endommager l’originale ; ainsi, une restauration future pourra à son tour avoir lieu (puisse-t-elle avoir lieu le plus tard possible), et ainsi se déroule le fabuleux métier de la restauration d’œuvres d’art.

 

Après son coup de foudre pour la profession, Eugénie a suivi un cursus scolaire sur concours d’entrée qui lui permettrait de l’exercer. Elle a fait quatre années d’études à Paris dans une école consacrée à la restauration d’œuvres d’art ; formation où elle a notamment rencontré « un grand monsieur, qui est devenu en quelque sorte mon mécène. Il était expert, maître ébéniste. » Une rencontre qui marque sa vie et l’a conduite où elle est aujourd’hui. En effet, elle était arrivée dans le Gers en famille pendant son année de seconde, et a été amenée à y retourner après ses études sur l’impulsion de ce maître, qui le lui a chaudement recommandé. Pourquoi ? Car cela lui a donné l’opportunité de travailler sur des œuvres de particuliers, de collectionneurs et de grandes familles françaises installées là depuis des siècles. Le Gers, en région historique et rurale, n’en manque pas, et toutes ces familles, tous ces collectionneurs, possèdent un patrimoine très riche qu’ils souhaitent conserver au mieux.

 

Eugénie a d’abord eu un premier atelier à Vic-Fezensac, où elle est restée cinq ans, avant d’en trouver un deuxième à Saint-Puy, et enfin un troisième actuellement, niché lui en plein cœur du village, auquel on peut se rendre sur rendez-vous. Voilà aujourd’hui vingt-cinq ans qu’elle est installée et qu’elle fait ce métier avec le même enthousiasme qu’à ses débuts.

 

L’atelier d’Eugénie est couvert d’œuvres anciennes, restaurées, en cours de restauration, ou sur le point de l’être, du sol au plafond du premier étage. Certaines ont des dimensions colossales et impressionnent à la visite : comment ont-elles pu être installées là ? Un secret ingénieux qu’Eugénie explique grâce à l’équipement particulier dont bénéficie son local.

 

C’est un travail qui se développe surtout par le biais du bouche à oreille, et par une présence requise à quelques salons d’antiquaires. Eugénie, aussi passionnée qu’au premier jour, voit son travail comme extrêmement émouvant et passionnant. « Il y a des œuvres sur lesquelles on se sent très privilégiée de travailler », détaille-t-elle, en observant la diversité de tableaux présents sur ses murs avec un sourire et des étoiles dans les yeux.

 

Elle travaille essentiellement pour l’État, sur des collections privées et des monuments historiques, mais il y a aussi des chantiers à faire sur place, qui lui impliquent de se déplacer plusieurs semaines.